Les projets d’aménagement vélos en copropriété durent trois ans
Entre rendre le vélo accessible et obtenir l’adhésion des copropriétaires, les projets de création de parkings vélo en copropriété s’étirent souvent sur plusieurs années. En moyenne, il faut trois ans entre l’idée et la réalisation, en raison des contraintes réglementaires, budgétaires et surtout de la gouvernance partagée. Pourtant, dans un contexte où la pratique du vélo a explosé de +48% de trajets à vélo entre 2019 et 2023 (source : Vélo & Territoires, 2024), le stationnement vélo est devenu incontournable pour la qualité de vie et la valorisation des immeubles. Dans cet article, découvrez pourquoi ces projets prennent autant de temps, et comment les mener à bien grâce à une stratégie claire, de la pédagogie et l’accompagnement par des experts.
Pourquoi le stationnement vélo en copropriété est devenu une urgence
Selon l’enquête 2023 de Vélo & Territoires, 1 Français sur 4 utilise régulièrement le vélo pour ses déplacements (voir notre article 1 Français sur 4 fait du vélo : il est urgent de construire des parkings). Cette progression rapide se heurte à une réalité : les locaux vélos existants sont trop petits, saturés ou inexistants.
Critère immobilier : pour 65% des locataires et acheteurs, la présence d’un local vélo est devenue décisive dans le choix d’un logement (source : FNAIM, 2023).
Problème de sécurité : près de 400 000 vols de vélos par an sont déclarés en France (ONDRP, 2022), un chiffre alarmant qui rend les stationnements sécurisés essentiels.
Pourtant, malgré l’évidence de ces bénéfices, les projets peinent souvent à être votés en Assemblée générale.
Pourquoi les projets prennent trois ans
Les freins principaux
La gouvernance Les projets doivent être validés en Assemblée générale, parfois à majorité absolue (article 25 de la loi du 10 juillet 1965), ce qui suppose de convaincre une majorité qui n’est pas toujours concernée directement par le vélo.
La lenteur de la concertation Le sujet doit être remis à l’ordre du jour plusieurs années de suite avant d’obtenir un vote favorable. En moyenne, entre 2 et 5 assemblées sont nécessaires (source Clap vélo, 2024).
Les délais réglementaires
Délai légal de 2 mois après l’AG pour contestation.
Obligation de Permis de construire au-delà de 20 m² (3 mois minimum, plus si périmètre Bâtiments de France).
La complexité budgétaire Avec la fin du programme Alvéole+ en 2023 et l’absence de nouvelle subvention nationale, les copropriétés doivent désormais assumer intégralement le coût ou négocier des financements locaux. (Voir nos tarifs : évaluation de votre projet parking vélo).
Les étapes pour réussir un projet de local vélo
1. Sensibiliser et mobiliser
Convaincre ne se limite pas à montrer des devis. Les copropriétaires non cyclistes doivent percevoir l’avantage collectif :
Écologique : baisse du trafic et des émissions.
Sécurité et confort : vélos rangés en local plutôt que dans les parties communes.
Valorisation patrimoniale : immeuble plus attractif pour les nouveaux acquéreurs.
Le marché considère souvent les copropriétés comme des interlocuteurs difficiles (projets longs, petits volumes). Un accompagnement professionnel (voir Pourquoi se faire accompagner) est donc un levier stratégique pour :
Obtenir des devis fiables.
Choisir des équipements durables.
Anticiper les contraintes administratives.
6. Anticiper la communication et l’Assemblée générale
→ Résultat : en moyenne 30 à 36 mois entre l’idée et l’inauguration.
Conclusion : patience, stratégie et accompagnement
Le stationnement vélo en copropriété est un projet collectif long mais structurant, autant pour la qualité de vie que pour la valeur du patrimoine. Les trois ans nécessaires doivent être vus comme un investissement dans l’avenir de l’immeuble.
Clap vélo peut vous accompagner dans ce cheminement, depuis le diagnostic (nombre de places possibles, plans) jusqu’à la mise en relation avec les bons fournisseurs.